J.BERTSCH J. et C. LE SCANFF C ("Apprentissages moteurs
et conditions d'apprentissage". 1995 ): Selon les auteurs la répétition de la
tâche signifie que l'élève reproduit volontairement un geste afin de
parvenir à la meilleure acquisition ou à l'acquisition accélérée d'une
habileté motrice. |
Le NY ("Le
conditionnement et l'apprentissage" 1980) : "Une réaction est plus difficile à
éteindre si elle a été abondamment renforcée que si elle l'a été
relativement peu ." |
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A.NEWELL : " Plus il y a d'essais plus il y a apprentissage".
BERTSH-FERIN : ont démontré
qu'il y a apprentissage à partir de 186 essais.
B.BERNSTEIN (1967)
: Le
processus d’entraînement en vue de l’acquisition de nouvelles habiletés
réside essentiellement dans recherche progressive de solutions motrices
optimales aux problèmes posés. En conséquence, la pratique, lorsqu’elle
est envisagée de manière appropriée, ne consiste pas à répéter essais
après essais les moyens de la solution d’un problème moteur, mais dans le
processus de résolution de ce problème par des techniques qui sont
modifiées de répétition en répétition.
JP.FAMOSE- P.SIMONET- A.HEBRARD- J.VIVES (1979)
: Dans une expérience en ski avec de jeunes enfants dont
le but est de suivre une trace de couleur sur la neige, les auteurs
observent une première réponse en pas tournants, puis pivotement des deux
skis. Ceci "confirme l'apprentissage comme processus vertical,
discontinu et qualitatif. Il existe en effet, une réorganisation
qualitative du comportement au cours des répétitions.
G.MALVEZIN (in "L'enseignement des techniques en
EPS". Journées DEBEYRE.1997) :
"L'idée est que le nombre de
répétitions d'un côté et la variabilité des situations dans lesquelles
elles s'inscrivent sont les conditions clés de la réussite des
apprentissages techniques et de la construction des compétences
correspondantes".
J. BERTSCH ( "Apprentissage moteur et conditions
d'apprentissage" 1995) : La répétition
est un facteur important qui permet l'optimisation de la
performance.
P.S.ROSENBLOOM( 1981) : Parle des vertus de
la répétition et déclare que "presque toujours, la pratique apporte des
résultats et davantage de pratique davantage
d'amélioration".
A.NEWELL et P.S.ROSENBLOOOM ("Mecanisms of skill
acquisition and the law " in Cognitive skill et their acquisition.
1981) : Ont mis en évidence la loi de la pratique : il existe
une relation quasi linéaire entre le temps de pratique et la qualité de
l'habileté.
J.SHEA et R.MORGAN ("Contextual interference effects on the
acquisition, retention, and transfer of a motor skill" in Journal of Experimental Psychology: Human Learning
and Memory.) : Ont constaté
que la pratique en bloc était supérieure à la pratique aléatoire lors des
acquisitions à court terme ( le temps de la séance), mais que lors des
tests de rétention, la pratique aléatoire prédominait, que les tests soit
effectués en pratique bloquée ou aléatoire. Ceci semble du à l'effort de
remémorisation imposée par la pratique aléatoire.
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A.DERLON (
"Conduire et réguler son enseignement en EPS" in Site de la
Réunion) : la répétition peut avoir un effet
bénéfique mais aussi des conséquences néfastes. La répétition d'un même
mouvement amène une plus grande régularité des réponses et tend à
diminuer les temps de réaction. A contrario, la répétition peut produire
des réponses stéréotypées ce qui interdit tout transfert
d'apprentissage : l'élève n'est plus capable de s'adapter à de
nouvelles situations.
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Il existe trois niveaux de mémoire : la mémoire
sensorielle, la mémoire à long terme et la mémoire à long
terme. La
mémoire sensorielle est cette mémoire automatique, fruit de
nos capacités perceptives, s'évanouissant généralement en moins d'une
seconde. On y connaît deux sous-systèmes : la mémoire iconique de la
perception visuelle et la mémoire échoïque de la perception sonore. La
mémoire à court terme dépend de l'attention portée aux
éléments de la mémoire sensorielle. Elle permet de garder en mémoire une
information pendant moins d'une minute environ et de pouvoir la restituer
pendant ce délai. Typiquement, elle est utilisée dans une tâche qui
consiste à restituer, dans l'ordre, une série d'éléments qui viennent
d'être énoncés. En général, nos facultés nous permettent de retenir entre
cinq et neuf éléments. La mémoire à long terme
comprend la mémoire des faits récents, où les souvenirs sont encore
fragiles, et la mémoire des faits anciens, où les souvenirs ont été
consolidés. Elle peut être schématisée comme la succession dans le temps
de trois grands processus de base : l'encodage, le stockage et la
restitution (ou récupération) des
informations.
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