L.NOT ("Les
pédagogies de la connaissance". 1988) : "La connaissance est
l'effet d'un certain nombre de conduites et la puissance de nouvelles
conduites à travers lesquelles elles s'expriment sous forme de
reproduction ou d'inventions originales".
M.DELAUNAY ("Connaissances et compétences en EPS"
.1992) : " Les connaissances sont des relations
construites entre le sujet et les faits, les phénomènes qu'ils souhaitent
appréhender" ... Epistémologiquement, elles sont de l'ordre du savoir, les
compétences sont, elles de l'ordre du pouvoir".
J.F.RICHARD ("Traité de psychologie cognitive" Tome
2.1990) : "Toute structure stockée en mémoire à long terme,
savoir de base pour l'action et la compréhension".
P.MEIRIEU ("L’envers du tableau. Quelle pédagogie pour quelle école ?".
1993) : Défini
les connaissances comme " des savoirs essentiellement programmatiques,
renvoyant à des disciplines précisément identifiées, mobilisables pour
résoudre des problèmes qui se posent spécifiquement dans les champs
épistémologiques de ces disciplines".
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G.BACHELARD (1938)
: " Toute connaissance est une réponse à une
question. Rien n'est donné. Tout est construit".
G.BACHELARD : "La connaissance
s'élabore contre une connaissance antérieure."
E.MORIN ("La vie dans la vie". 1982) :
"Tout progrès de l'action profite à la connaissance. Tout progrès de la
connaissance profite à l'action".
A.EINSTEIN
: "La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le
reste n'est que de l'information".
M.GENDRON : "Pas de connaissance de soi qui ne passe par le corps".
G.LAMER " La connaissance n'est pas le
pouvoir, mais elle est liberté".
L.LEGRAND (1960) : "Le moteur
de la connaissance est le besoin de comprendre, l'étonnement et le désir
de faire partager"
A.PROST ("Eloge des pédagogues" . 1985 )
: " Les connaissances ne se transmettent pas, elles se
reconstruisent et chacun le fait à son rythme."
G.De VECCHI( "Aider les élèves à apprendre".
1997) : "Le savoir ne se donne pas, chacun doit se le
construire."
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Charte des
programmes (BO n° 8 du 20 Février 1992)
" Le programme énonce les contenus disciplinaires en
termes de connaissances et de compétences à acquérir : connaissances,
c'est-à-dire notions et concepts ainsi que
savoir-faire propres à la discipline ; pour certains niveaux et
certaines disciplines, il est important de définir aussi le type
d'activités à pratiquer".
L'EPS au collège
(ARRETE du 18 Juin
1996) :"L'EPS vise chez tous
les élèves : L'acquisition, par la pratique, des compétences et
connaissances relatives aux activités physiques, sportives et
artistiques ".
EPS en classe de seconde générale et
technologique
(BO
hors série n°6 du 29 Août 2002) :
Orientations générales de l'enseignement de l'EPS
au lycée :Les compétences attendues et les composantes de
l'enseignement :Les connaissances: Les expériences
corporelles permettent de diversifier et d’enrichir les connaissances.
Celles-ci constituent l’ensemble des éléments acquis en EPS. Les
enseignements sont organisés autour de quatre types de
connaissances : les informations, les techniques et les tactiques,
les connaissances sur soi, les savoir-faire sociaux. Elles sont articulées
et déterminent le contenu des compétences qui sont spécifiées dans les
activités physiques et qui sont attendues à la fin d’un cycle
d’apprentissage . "A l'issue de la classe de seconde, chaque élève
devra disposer des connaissances requises dans les activités choisies qui
stabilisent les acquisitions antérieures, réduisent les disparités entre
les élèves issus de collèges différents et préparent le cycle
terminal".
Programme du cycle terminal (BO
hors série n°5 du 30 Août 2001) :
"Chaque activité physique, sportive ou artistique offre des situations
caractéristiques qui conduisent l’élève à produire une performance typique
de cette activité. Dans chacune de ces situations, l’enseignement favorise
l’acquisition de connaissances : les informations sur l’activité, les
techniques et tactiques significatives de cette activité, les
connaissances sur soi, les savoir-faire sociaux, conséquence du
fonctionnement en groupe. Elles constituent toutes des acquisitions
caractéristiques de l’éducation physique et sportive, et sont définies
dans les orientations générales de l’enseignement de l’éducation physique
et sportive au lycée (B.O. du 31 août 2000, volume 3, page 19)...Durant le
processus d’acquisition, la combinaison de ces connaissances se traduit
par des compétences."
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G.BACHELARD ("La formation de l'esprit
scientifique". 1965 ) :
Estime que c'est en termes
d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance.
S.JOSHUA ("Des
savoirs et leur étude: dans un cadre de réflexion pour l'approche
didactique, l'année de la Recherche en Sciences de l'éducation". 1998)
: Distingue les savoirs
pratiques et les savoirs théoriques et affirme que si toute culture
comporte au moins un mélange des deux, les savoirs théoriques sont
toutefois dominants.
C.GEORGE
("Apprendre par l'action".1983) : Les connaissances déclaratives sont de l'ordre
du discours ("savoir que"), les connaissances procédurales se réfèrent au
processus de l'action ("savoir-faire").
R.J.MARZANO et al ("
Dimensions of Learning".1992) :
L'apprentissage des
connaissances théoriques (ou déclaratives) se fait en trois phases: 1) La
construction du sens. 2) L'organisation de l'information. 3)
L'emmagasinage de l'information.
RUSSELL (1990) : L'acquisition de
connaissances déclaratives concernant l'activité pratiquée apparaît comme
une caractéristique résultante de l'installation de la compétence.
M.P.POGGI-COMBAZ ( "La
construction des inégalités sociales à l'école: l'EPS ne semble pas
épargnée" UFRAPS Besançon) : "Parmi
l'ensemble des objets culturels susceptibles d'être transmis, l'école
opère un tri. Seule
une partie d'entre eux sera jugée digne d'être transmise constituant ainsi
la " version autorisée ", la " face légitime " selon l'expression de
J.C.Forquin (in "Ecole et culture. Le point de vue des sociologues
Britanniques".1989) de la culture... Les contenus d'enseignement
sont donc l'objet d'une construction menée à l'intérieur de l'école, leur
réalité ne va pas de soi. En insistant ainsi sur le caractère socialement
construit des savoirs scolaires, la nouvelle sociologie de l'éducation bat
ainsi en brèche bien des évidences. Elle tente de démontrer que le système
des savoirs scolaires ne repose sur aucune
justification objective.... Les critères de la sélection scolaire varient
selon les pays, les époques, les idéologies politiques ou pédagogiques
dominantes, les publics d'élèves et donnent lieu à des conflits et des
luttes de pouvoir."
JP.ASTOLFI ("L'école pour apprendre". 1994 )
:Estime que les savoirs disciplinaires tournent autour de trois
réalités : 1) L'information, objective ,quantifiable et vérifiable. 2) La
connaissance ,individuelle et subjective ,qui se réfère au résultat de
l'expérience intériorisée. 3) Le savoir qui relève de phénomènes
d'objectivation.
I.VINCENT (" Et si on parlait connaissances?" in Cahiers Pédagogiques
n°307. 1992) : A mené une enquête auprès de 65 élèves de
seconde et 70 jeunes travailleurs. Le questionnaire comprenait deux
parties : une première partie consacrée aux questions de connaissances
élaborée à partir du programme de troisième de biologie (10 questions
d'anatomie et de physiologie) et une deuxième partie consacrée à l'analyse
de la population(source du savoir, anxiété et curiosité par rapport au
corps humain). Les résultats montrent que la moyenne des notes est de
5.33/20 pour les élèves de seconde et de 5.66/20 pour les jeunes
travailleurs : ce qui signifie que la proximité avec l'enseignement en
classe de troisième n'améliore pas les résultats. Seul 43% des élèves et
49% des jeunes travailleurs est capable de reconstruire dans le bon ordre
les organes du buste. La source de leur savoir est essentiellement
scolaire 72% pour les lycéens et 67% pour les jeunes
travailleurs.
P.D.AUSUBEL ("
Education Psychology: A Cognitive View".1968) : Est l'un des
premiers a avoir insisté sur le fait que le facteur le plus déterminant
dans l'apprentissage est ce que l'élève connaît déjà ."
A.GIORDAN et G.DE
VECCHI ("Les origines du savoir.Des conceptions des apprenants aux
concepts scientifiques".1987) : Montrent comment
les pré-conceptions et les connaissances acquises survivent, avec toutes
leurs lacunes, aux connaissances reçues dans le cadre scolaire.
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P.BERNADET et
E.LACROIX (
"De la pratique scolaire à un après l'école..."in Revue EPS
n°232.1991) :
Montrent
comment la mise en place d'un dispositif d'évaluation de la régularité (
COVRA :Coefficient de Variation et de Régulation de l'Allure) en course de
durée permet à chaque élève d'acquérir des savoirs et des connaissances
procédurales.. |
L.TANGUY- C.AGULHON et F.RECOPE ( "L'enseignement du Français au
LEP, miroir d'une perte d'identité, Etudes de linguistique appliquée n°54.
1984) : ." Le savoir n'est ni une entité, ni un bien
universel, l'enseignement n'est pas une valeur commune partagée par tous"
M.P.POGGI-COMBAZ
( "La construction des inégalités sociales à l'école: l'EPS ne semble pas
épargnée" UFRAPS Besançon) :Analyse
les
discours que les enseignants tiennent sur leurs pratiques et constate de
fortes disparités dans la façon de concevoir et mettre en oeuvre les
contenus d'enseignement en EPS d'un établissement à l'autre.
L'auteur émet l'hypothèse que "La
façon dont les enseignants définissent les contenus de ce qu'il est
légitime d'enseigner ainsi que les types de rationalité (ou légitimité)
qu'ils avancent dépendent étroitement des types de publics scolaires
auxquels ils s'adressent. Ces choix, socialement différenciés, conduisent
à une distribution inégale des savoirs et des compétences en EPS entre les
différents types d'établissements scolaires et alimentent donc un
processus d'inégalité entre les
élèves."
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D.DELIGNIERES et P.DURET ("Lexique thématique en
sciences et techniques des APS". 1995) : "La distinction connaissances déclaratives/
connaissances procédurales provient des travaux réalisés dans le cadre de
l'intelligence artificielle et des systèmes experts: les connaissances
déclaratives constituent une base de données et les connaissances
procédurales des instructions relatives à l'utilisation de ces
données."
En
psychologie cognitive, on distingue trois types de
connaissances : les connaissances déclaratives, les connaissances
procédurales et les connaissances conditionnelles. Les connaissances
déclaratives renvoient au savoir théorique comme les faits, les règles et
les définitions. Les connaissances procédurales renvoient au savoir-faire,
c'est-à-dire aux procédures d'actions. Les connaissances
conditionnelles renvoient aux conditions d'application et de non
application d'une procédure.
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